À 75 ans, il pratique un sport extrême. Voici son histoire.
Du trapèze à la rue, en passant par la scène, Michel Jodoin n’a jamais arrêté de bouger. Aujourd’hui, à 75 ans, il s’élance encore dans les airs!
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Quand on pense au parkour, on imagine des jeunes bondissant d’un toit à l’autre, sautant des escaliers trois par trois et se faufilant avec souplesse entre les obstacles urbains. On pense un peu moins à Michel Jodoin... et pourtant, c’est une erreur.
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Depuis maintenant 11 ans, Michel pratique le parkour avec une agilité qui force l’admiration. Il a découvert ce sport extrême un peu par hasard, à l’âge de 64 ans, alors qu’il faisait encore des figures de gymnastique dans un gym de Montréal. Un coach, intrigué par ses flic-flacs et saltos avant, lui propose de tester un cours d’initiation. Coup du sort ou coup du destin : Michel rate la séance et se retrouve à suivre un cours plus avancé. C’est le déclic. Il tombe amoureux du parkour... et ne l’a jamais quitté depuis.
Une vie de mouvement
Michel n’est pas un débutant du mouvement. Ancien gymnaste de l’équipe nationale, il a ensuite dansé pendant deux décennies, jusqu’à l’âge de 40 ans. Il a même ouvert sa propre école de gymnastique et de danse, et a partagé la scène avec Diane Dufresne. Le Cirque du Soleil lui a aussi tendu les bras : trapèze, cirque, performance — son parcours est un véritable numéro d’équilibriste entre disciplines artistiques et sportives.
Et aujourd’hui, c’est avec un petit groupe d’amis dans la cinquantaine qu’il s’entraîne régulièrement. Une gang solide, qui n’a pas froid aux yeux.
Le parkour, bien plus qu’un sport
Selon l’Office québécois de la langue française, le parkour est un « sport extrême qui consiste à franchir, de manière artistique et originale, des obstacles insolites et particulièrement dangereux, sur un tracé prédéterminé, sans l'aide d'aucun matériel. »
Né en France à la fin des années 1980, popularisé par des films comme Yamakasi (2001) ou Banlieue 13 (2004), le parkour se distingue autant par sa philosophie que par son audace physique. En 2017, la Fédération internationale de gymnastique a tenté de l’intégrer comme discipline officielle... ce qui a créé un tollé. Pour plusieurs pratiquants, le parkour est avant tout un art de vivre — un moyen d’expression, libre et sans compétition.
La preuve vivante qu’il n’est jamais trop tard
Michel Jodoin est, pour sa part, la démonstration parfaite que l’âge n’est qu’un chiffre. À 75 ans, il incarne cette liberté de mouvement, ce refus de se laisser encadrer par les limites imposées. Que ce soit sur scène, au trapèze ou dans les rues, il n’a jamais cessé de bouger.
Et franchement... ça donne envie de bouger, nous aussi.
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