«Sortez-moi d’ici!»: Naadei s’incline tout juste avant la grande finale

Outre les araignées et les bestioles, c’est le fait de vivre en gang qui effrayait le plus l’animatrice et comédienne Naadei Lyonnais à son arrivée au camp panaméen.

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Évincée dimanche soir, à deux pas du podium, la toute dernière campeuse à quitter la jungle avant la grande finale de Sortez-moi d’ici! a même avoué à l’Agence QMI qu’elle s’était sérieusement questionnée sur son avenir dans le jeu dès les premiers jours de l’expérience.

«Ce qui m’a le plus confrontée, au départ, c’était d’être constamment avec des gens. De ne pas avoir le temps ni l’espace de me faire une tête, de me recueillir», a-t-elle dit en entrevue.

«Je trouvais ça vraiment difficile. Et c’est drôle parce qu’en rétrospective, c’est ce qui m’a fait le plus de bien. C’est ce que j’ai aimé le plus, et c’est ce qui m’a manqué quand ça s’est terminé», a-t-elle poursuivi, indiquant qu’elle referait l’émission à tout moment, sans la moindre hésitation.

«Cette camaraderie-là, on la vit moins quand on est adulte et qu’on n’a pas sa propre famille. Ça m’a donné envie de faire des efforts pour maintenir ce contact-là. Je suis quand même assez gardée. Mais ç’a fait du bien d’être vulnérable en gang et de passer des moments ensemble, même quand on n’est pas à son meilleur», a indiqué Naadei Lyonnais.

Dimanche soir, l’animatrice et comédienne a été évincée de la jungle pour avoir fourni l’estimation la plus éloignée de la bonne réponse lors du défi d’élimination, qui l’opposait à Marc-Antoine Dequoy et à Gino Chouinard.

Abandon de la maîtrise de soi

Avant de se rendre au Panama, la coanimatrice du magazine Les divergentes a eu recours à quelques séances d’hypnose pour atténuer sa peur des araignées. Lors de son dernier «défi étoiles», diffusé la semaine dernière, elle est ainsi parvenue à braver sa peur... mais non pas dans la douceur, comme elle se l’était imaginé.

«On aimerait penser qu’on va être dans la douceur et l’efficacité, mais des fois, ce n’est pas ça qui se passe», a-t-elle admis en riant.

«J’ai été vraiment envahie par plein d’émotions. Tous ces stimuli auditifs, sonores, visuels font que je n’étais pas nécessairement en contrôle du moment. Je pense que c’est ça qui m’a déçue un peu: de voir que c’était ça, ma réaction», a-t-elle poursuivi.

«Dans la vie, on est très en contrôle de notre narrative, de comment on se présente, des émotions qu’on décide ou non de partager aux gens. [...] On est toujours en train de prétendre. À Sortez-moi d’ici!, il n’y a pas ça. Il n’y a aucune façade. Tu es à la télé exactement de la même façon que tu te réveilles le matin. Si tu as quelque chose dans le coin des yeux, il va rester là toute la journée parce qu’il n’y a pas de miroir», a-t-elle rappelé, avouant que c’était l’aspect du jeu qui l’enchantait le plus.

Naadei jouait pour la Fondation Lacourse pour l’autisme, qui vient en aide à de jeunes adultes ayant un trouble envahissant du développement.

«Ça fait plusieurs années que je roule avec eux pour leur défi 24 heures de vélo de montagne. Chaque septembre, je vais faire 24 heures de pédalage pour ramasser des fonds», a indiqué l’ambassadrice.

«C’est extraordinaire, ce qu’ils ont réussi à faire. Ça m’a énormément inspirée de voir que, dans le fond, n’importe qui peut vraiment avoir un impact s’il décide de passer à l’action.»

La grande finale de Sortez-moi d’ici! sera présentée dimanche prochain, à TVA.

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