« Après quelques jours, je suis devenu ultra émotif » : Gino Chouinard se confie sur Sortez-moi d'ici
Mélia Goulet-Jacques
La très attendue troisième saison de Sortez-moi d’ici! débute ce dimanche à 19h30 sur TVA, avec un tout nouveau format de 90 minutes. Au programme : vertiges, frousses, bébittes... mais aussi dépassement de soi, camaraderie et fous rires. Parmi les 10 campeurs, un visage bien connu du public : Gino Chouinard. L’animateur bien-aimé de Salut Bonjour, fraîchement retraité de ses matins télé, troque le plateau pour la jungle panaméenne. Et surprise — il s’y découvre plus vulnérable qu’il ne l’aurait cru.
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Gino aurait dû faire partie de la saison 2. Mais à la toute dernière minute, il a décliné : les 50 ans de sa conjointe, la fin de Salut Bonjour, la sortie imminente de son livre 3800 matins... trop de choses à la fois. « J’aurais braillé ma vie », dit-il en riant. Un an plus tard, le contexte est différent. Il n’a pas hésité une seconde lorsque l’équipe l’a relancé pour la saison 3.
Sans trop savoir dans quoi il s’embarquait (il n’avait vu que des extraits ici et là), il a dit oui. Et en rattrapant quelques épisodes des saisons précédentes... il a pogné de quoi.
Une claque d’émotion (et de fatigue)
Étrangement, ce n’est pas le vide de la jungle ou les bestioles qui l’ont le plus déstabilisé, mais... le manque de sommeil. Les journées de tournage s’étiraient souvent jusqu’à 2h du matin, et les heures de repos étaient rares. « Après quelques jours, je suis devenu ultra émotif. Moi, qui ai survécu à des années de matins trop tôt, je ne pensais pas que ça allait me frapper autant. » Le Gino qu’on connaît, toujours enjoué, se faisait plus bougon au réveil — au grand plaisir de ses co-campeurs, qui l’ont gentiment taquiné.
Et les épreuves? Éprouvantes. Dès les premiers défis, il est confronté à ses limites physiques. Une scène marquante : à bout de souffle, suspendu dans le vide, il a dû être tiré par une poulie pour sortir d’une épreuve. L’homme habitué à tout gérer s’est retrouvé vulnérable, dans le bon sens du terme.

Une gang tissée serrée
Malgré les nuits courtes et les défis corsés, Gino garde un souvenir très lumineux de son groupe. Une gang sans frictions, riche en personnalités : des émotifs, des penseurs, des comiques. « J’avais souvent trouvé ça galvaudé, cette idée qu’on crée des liens intenses en téléréalité. Mais là, sans cellulaire, sans distractions, tu t’attaches vite. Et quand quelqu’un part, c’est dur. »

Il croit avoir joué un rôle un peu paternaliste dans le groupe. Pas le capitaine, non — mais une espèce de lion tranquille. Il veillait à ce que chacun se sente bien, sans imposer quoi que ce soit. Même le fameux matelas qu’on lui avait attribué au départ, il n’en voulait pas : « Je ne voulais pas de passe-droit. Je voulais être égal aux autres. »

Un duo inattendu (et une suite à l’aventure)
L’expérience ne s’arrête pas là. Gino et son complice Jean-Michel Anctil prolongent l’aventure avec Sortez-moi d’ici!... mais pas tout de suite, une série dérivée dès le 16 juin sur Évasion. En Colombie, les deux amis renouent avec l’adrénaline, visitent Medellin, Carthagène, goûtent aux mets locaux (mention spéciale à la soupe de pénis de porc) et vivent toutes sortes de péripéties — y compris des chutes à cheval et des tyroliennes coincées. « C’était parfait pour cette année où je ne veux accepter que ce qui me fait tripper. »
Retrouvez l'entrevue avec Gino ci-dessus
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