Ils ont dit oui à l’ailleurs : récits poignants d’expatriés québécois
Mélia Goulet-Jacques
On l’a tous déjà pensé, le temps d’un coucher de soleil sur une plage étrangère ou d’un espresso sur une terrasse européenne : « me semble que j’habiterais ici... » Pour plusieurs, cette petite voix intérieure est restée un rêve. Mais pour d’autres, elle est devenue un véritable point de départ.
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Dans son tout nouveau livre « Expat, Choisir de vivre à l’étranger, pour le meilleur et pour le pire », notre collègue Fadwa Lapierre s’intéresse à ceux qui ont sauté le pas. Ceux qui ont quitté le Québec avec une valise pleine d'espoir... et parfois, quelques doutes bien cachés.

Un projet né sur le terrain
Globetrotteuse dans l’âme, Fadwa a parcouru près d’une cinquantaine de pays. Née d’un père québécois et d’une mère marocaine, elle s’est toujours demandé si elle avait le courage de s’expatrier pour vrai. C’est avec cette curiosité bien ancrée qu’elle a collaborée à EXPAT, qui lui a permis de rencontrer plus de 60 expatriés québécois à travers le monde.
De ces échanges sincères et souvent bouleversants est né ce livre, construit comme une série de carnets de voyage. On y plonge dans les histoires humaines derrière les cartes postales : départs sur un coup de tête, histoires d’amour, quête d’identité, mais aussi solitude, déracinement et décisions déchirantes.
Se réinventer... tout en restant attaché au Québec
De la Nouvelle-Zélande au Guatemala, des récits très différents convergent souvent vers les mêmes constats : l’expatriation donne un souffle nouveau, permet de se réinventer, mais n’efface jamais l’attachement au Québec. La culpabilité d’être loin des proches, la nostalgie du terroir (allô la poutine!) et les défis liés à l’intégration reviennent souvent dans les témoignages.
Pourquoi certains finissent-ils par revenir? La maladie d’un parent, le système scolaire, l’isolement ou même les catastrophes naturelles font partie des raisons évoquées. Mais qu’ils soient partis pour quelques années ou pour la vie, tous gardent une chose en commun : une soif d’aventure et une fierté bien québécoise.
Une touche d’humour et de cœur
En bonus : c’est Bruno Blanchet, expatrié en Thaïlande depuis près de 20 ans, qui signe la préface du livre. Sa plume à la fois lucide et pleine d’humour donne le ton à ce recueil profondément humain. Et pour ceux qui envisagent de suivre la même route? Le livre propose aussi des conseils pratiques, des ressources et les lumières d’experts en psychologie, en sécurité et en gestion des RH à l’international.
« Expat, Choisir de vivre à l’étranger, pour le meilleur et pour le pire » est disponible dès maintenant en librairie.
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