«J’aurais tellement voulu aller plus loin» : Pascal Morrissette se confie sur son élimination
Guillaume Picard
Pascal Morrissette, le gars courageux, drôle et rassembleur qui n’hésite pas à manger des trucs dégoûtants quand l’enjeu est de rapporter des gâteries à ses camarades de Sortez-moi d’ici!, a malheureusement été éliminé dimanche.
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C’est une très grosse perte pour les participants qui poursuivent l’aventure, tant Pascal a été, depuis le début de la troisième saison, un gars d’équipe bourré d’empathie, d’écoute et de détermination.

Oui, il se surpasse chaque fois que ça compte, même quand il doit descendre dans un bassin infesté de tarentules.
Il ne cache pas sa déception d’être rentré si vite au bercail.
«J’aurais tellement voulu aller plus loin», a-t-il laissé tomber en entrevue avec l’Agence QMI.
Surtout qu’après avoir joué les héros en mangeant, coup sur coup, un anus de porc et sa sauce aux tripes, un intestin de poulet, une tarentule frite, un hot-dog au pénis de bœuf et un nez de cochon, l’animateur était sur un élan dans la jungle panaméenne, assez pour faire un bon bout de chemin.
«Naadei était en détresse, je ne pouvais pas la laisser tomber. Dans ma tête, je me suis mis dans une zone de concentration extrême. C’était mécanique, je mangeais juste des choses, j’essayais de ne penser à rien!» «Après le défi, mon estomac a fait: “Qu’est-ce qui se passe?” Il a travaillé fort pendant 10 heures, au moins. (rires) C’est pas des blagues. Dans la nuit, j’avais des sueurs nocturnes, ça me brassait dans le ventre...» a-t-il raconté.
«Je me suis regardé dimanche dernier et, moi-même, je trouvais ça trop (rires). Je ne sais pas comment j’ai fait, mais il s’est passé de quoi.»
Pascal a tout de même ajouté: «Il y a quelque chose d’incroyable, ensuite, qui est venu me porter!» Un sentiment de fierté, quoi.
Et pour cause. Depuis que les téléspectateurs l’ont vu manger tous les plats peu ragoûtants – incluant ceux que Naaddei Lyonnais a laissés sur la table –, on ne lui parle que de ça. Sa blonde, Julie Ringuette, aussi, à l’épicerie.

«Je te dirais que j’ai vraiment senti une espèce de vague d’amour sur les réseaux sociaux. J’ai reçu des centaines de commentaires. C’est tripant qu’on te dise qu’on apprécie ta personnalité, car dans la jungle, il reste juste notre vérité.»
Il rit aussi, et ne s’offusque pas, quand un conducteur lui crie au passage: «Salut, anus de porc! (rires)»
«Les conditions extrêmes font que tu redeviens toi-même assez rapidement. C’est pas long que le groupe se soude et se tient pour passer à travers. On était pauvres, chez nous, dans l’est de Montréal, donc je viens de loin, ce qui fait que l’inconfort ne m’impressionne pas», a mentionné celui qui, parmi ses coups de cœur, cite les campeuses Chloée Deblois et Kim Rusk.
D’un défi à l’autre
Revenons à Pascal Morrissette, qui est du genre à se lancer dans toutes sortes de défis. Son périple dans la jungle était de cet acabit. Ces jours-ci, c’est au triathlon olympique du 21 juin prochain à Mont-Tremblant que l’amateur de course se prépare fébrilement.
«Je me lance dans des affaires tout le temps. Le triathlon olympique, c’est 1,5 km de nage, 40 km de vélo et 10 km de course. J’ai dit oui parce que je suis un gars qui fonce. Mais là, tu te rends compte que tu as deux enfants et que tu travailles. Il faut que tu t’entraînes!»
Il frappera aussi bientôt à la porte des diffuseurs avec un projet de quiz, qu’il a conceptualisé et qu’il aimerait animer. En attendant, il vient d’intégrer l’équipe de Salut Bonjour week-end comme chroniqueur techno et il reprend la route des festivals à compter du 26 mai à Roue de fortune, aux côtés d’Anick Dumontet.
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