Le sport féminin en plein essor : des modèles, de l’élan... et un mouvement qui s’accélère
Impossible de ne pas remarquer l’élan phénoménal que connaît le sport féminin depuis quelques années. Sur le terrain comme dans les gradins, les femmes prennent leur place. Et ça change tout pour les jeunes filles!
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Ce matin, à Salut Bonjour, Julie du Page est venue nous parler d’une tendance qui ne cesse de gagner en vitesse : l’essor du sport féminin, de ses figures inspirantes aux répercussions concrètes chez les jeunes Canadiennes.

Voir pour croire : l’impact des modèles
Selon une étude menée par Femmes et sport au Canada, 63 % des jeunes Canadiennes (6 à 18 ans) participent maintenant à un sport organisé chaque semaine. Une belle statistique... mais on sait aussi qu’environ 30 % des adolescentes abandonnent le sport à un moment donné.
Ce qui peut faire toute la différence ? Des modèles visibles, accessibles et inspirants.
De Marie-Philip Poulin à Summer McIntosh, en passant par Caitlin Clark, Simone Biles, Brooke Henderson, ou encore les sœurs Dufour-Lapointe, ces athlètes ne sont pas que des championnes — elles incarnent l’audace, la persévérance et la possibilité. Et elles montrent que le haut niveau, c’est aussi pour les filles.
Mais les modèles ne s’arrêtent pas aux athlètes : des figures comme Chantale Machabée, Geneviève Tardif ou Annie Larouche (DG des Roses de Montréal) jouent un rôle crucial pour briser les stéréotypes et ouvrir la voie aux femmesdans les coulisses du sport.
Une histoire de gars aussi
Julie partage aussi une anecdote très personnelle : c’est son fils Augustin, passionné de sport, qui l’a initiée à l’univers de Caitlin Clark, la sensation du basketball féminin. Une discussion mère-fils qui a déclenché chez elle une prise de conscience — et l’envie de s’impliquer directement.
Résultat : Julie est aujourd’hui investisseuse des Roses de Montréal, la première équipe féminine professionnelle de soccer au Québec.
Et elle le dit clairement : « L’essor du sport féminin, ça ne peut pas être juste une histoire de filles. Il faut aussi que les gars embarquent. »
Petites filles, grands rêves
Sur le terrain du Stade Boréale, à Laval, l’ambiance est électrisante. Les Roses attirent les foules... et les étoiles dans les yeux des jeunes spectatrices.
Voir des femmes jouer, gagner, se dépasser : ça inspire, ça propulse, ça change des vies. On le constate avec l’explosion de popularité du hockey féminin, et les records d’assistance de La Victoire de Montréal depuis deux ans.
C’est simple : les filles ont besoin de se voir dans l’action. Les études le confirment : pratiquer un sport aide les jeunes filles à développer leur confiance, leur résilience, et leur envie de se dépasser. Elles restent à l’école plus longtemps, se projettent différemment, et visent plus haut.
Plus de visibilité, plus de fans
Bonne nouvelle : la retransmission de sports féminins a quadruplé depuis 2019. En 2025, 20 % des événements sportifs diffusés sont féminins — un bond énorme après une stagnation de trois décennies.
Et le public suit : 7 personnes sur 10 regardent maintenant du sport féminin, et plus de la moitié d’entre elles s’y sont intéressées... dans les trois dernières années seulement.
Le mot de la fin?
Le sport féminin n’est pas une tendance passagère. C’est un mouvement de fond, qui touche toutes les générations et tous les milieux. Et pour que les jeunes filles continuent d’y croire, il faut des modèles, du soutien... et des fans de tous genres.
À revoir : la chronique complète de Julie du Page ci-dessus
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