Allergique au pollen? Voici la femme qui peut sauver vos sinus

Mélia Goulet-Jacques

2025-06-03T12:36:08Z

À 75 ans, elle arrache encore des milliers de plants... et sauve vos nez.

• À lire aussi: Ces produits pour chasser les maringouins contiennent des pesticides dangereux

• À lire aussi: Allergies au pollen: voici ce que vous devriez manger pour combattre le rhume des foins

• À lire aussi: Le cauchemar des allergies alimentaires chez les enfants: une menace constante pour les parents

Depuis 20 ans, Irène Mayer arrache... l’herbe à poux. Une tige à la fois, avec patience et conviction, elle a fait de cette plante envahissante (et redoutée des allergiques) sa bataille personnelle. Et aujourd’hui, son combat a pris la forme d’un mouvement citoyen bien vivant.

Quand l’allergie devient une mission

Enseignante à la retraite et écologiste dans l’âme, Irène Mayer a longtemps cru que ses symptômes automnaux étaient inévitables. « Les yeux qui piquent, le nez qui coule, une fatigue persistante... » raconte-t-elle. C’est en apprenant que l’herbe à poux était à l’origine de ses allergies qu’elle a décidé de réagir. Et pas à moitié.

Mélia Goulet-Jacques
Mélia Goulet-Jacques

Plutôt que d’attendre que les autorités règlent le problème, elle a pris les choses en main. Littéralement. Armée de gants de jardinage, elle a commencé à arracher les plants autour de chez elle, dans le quartier du Plateau-Mont-Royal. Son initiative a rapidement fait boule de neige.

Publicité

Un mouvement citoyen... et intergénérationnel

Au fil des années, des bénévoles se sont greffés à sa cause. Sa mission a pris encore plus de sens lorsque ses petits-fils ont, eux aussi, reçu un diagnostic d’allergie sévère à l’herbe à poux. C’est là qu’elle a multiplié les efforts : site web, interventions dans les médias, partenariats citoyens... Irène Mayer est partout. À force de détermination, elle est devenue « Mme Atchoum », le visage de cette lutte verte et bienveillante.

La méthode 3x3 OUT : simple et efficace

Son arme secrète? Une stratégie appelée 3x3 OUT : arracher l’herbe à poux trois fois par année pendant trois ans. Le but : épuiser les racines et empêcher la plante de se reproduire.

MSSS
MSSS

« La première année, on en enlève des milliers, dit-elle. La deuxième, on les compte par centaines. Et la troisième, ce sont des dizaines tout au plus. »

Mais attention : un plant oublié peut en générer de 20 à 50 l’année suivante! « Il faut donc repasser, et repasser encore. »

Rejoignez le mouvement citoyen initié par Mme Atchoum! Plus on est à arracher, moins ça pique.

• À lire aussi: Un champignon mortel en expansion à cause du réchauffement climatique

• À lire aussi: Fête des pères: 30 idées cadeaux pour le papa qui n'a "besoin de rien"

• À lire aussi: À 75 ans, il pratique un sport extrême. Voici son histoire.

Publicité

Sur le même sujet